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Ghost Dresses - 2011

Techniques mixtes sur tissus / Mixed media on fabrics
Portants : métal, peinture / Supports: metal, paint

Papillon et Projection + eau + percée + envers
2 Parties / 2 Parts
C. 165 x 70 x 20 cm
Portant / Support : 173 x 70 cm

Mannahatta
C. 170 x 175 cm
Portant / Support : 173 x 70 cm

Grande robe de l’Ange de mer ocellé
C. 160 x 60 x 40 cm
Portant / Support : 173 x 30 cm

Le Rêve de la Halle Bibliothèque
C. 150 x 70 cm
Portant / Support : 173 x 50 cm

The ERBayUN Dress
C. 160 x 90 cm
Portant / Support : 173 x 70 cm


Les Ghost Dresses s’inspirent des robes de culte portées lors du rituel amérindien de la Ghost dance auxquelles elles empruntent leur nom. L’espace de représentation de l’habit incarné par la robe s’appuie sur ce Support symbolique (à la fois vêtement, protection ou parure ornementée) bien qu’elle ne soit pas destinée à être portée. Son échelle varie en fonction des projets et souvenirs transmis par ces robes, et constituent autant de combinaisons d’habiter citant Le Manteau d’Etienne Martin (1962) comme celui d’un territoire exploratoire de la mémoire, ou une composition optique, texturelle, coloriste dans le mouvement sculptural des Parangolé de Hélio Oiticica.

Par exemple, Le Rêve de la Halle Bibliothèque (2011), s’inspire graphiquement d’une robe de Ghost Dance du Dakota (tribu amérindienne Sioux) du XIXè siècle photographiée à l’American Museum of Natural History de New York. Sur la tunique, l’extériorisation des mauvais rêves oppose nuit et jour, sous la forme de dessins stylisés et de signes invoquant un meilleur présage.

D’autres robes se composent de plans et de coupes, elles deviennent le Support d’une transcription, voire d’un parcours dans des lieux déjà visités. Les interprétations de cet espace commun incrustent le textile comme un terrain signifiant. Les robes, parées des éléments composites de ces souvenirs retranscrits, marquent à la fois les tentatives de remémorations de lieux - une histoire, un moment - et le désir de composer un nouvel espace.

The Ghost Dresses are inspired by the cultual dresses wore during the amerindians ritual of the Ghost dance to which they borrow their name. The representation space incarnated by the clothe is based on this symbolic Support (at the same time clothing, protection or ornement) even if it is not wore. Their scales varies depending on the project and the souvenirs brought by these dresses, and constitute as much combination to inhabit quoting Etienne Martin’s Le Manteau (1962) -The Coat- as an explorative territory of the memory, or an optical composition, textural, colourist such as the sculptural mouvement of the Parangolé from Hélio Oiticica.

For example, Le Rêve de la Halle Bibliothèque -The Dream of the Halle Library-, is inspired graphically by a Dakota’s Ghost Dance dress (amerindians tribe of Sioux) from the XIX’s century photographed at the American Museum of Natural History of New York. On the dress, the exteriorization of bad dreams opposes night and day under the shape of stylized drawings and signs invoking a better presage.

Other dresses are composed of plans and cross-sections, becoming the Support of a transcription of visited spaces. The interpretations of this common place embed the fabric like a signifying ground. The dresses, that drape themselves with heterogeneous elements from transcript souvenirs, write on the one hand the look back attempt to rememorate places -a story, a moment- and the desire to compose a space that wear its mark.